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L’opticien-lunetier vend principalement des lunettes et d’autres dispositifs de correction de la vue : montures et verres correcteurs, lentilles de contact, lunettes de soleil et autres accessoires (produits d’entretien…). Il possède également des connaissances techniques pour effectuer certains examens nécessaires à l’achat de lunettes (analyse visuelle, centrage des yeux).
Le métier d’opticien est très complet : il va de la conception à l’ajustement, le montage jusqu’à la vente d’un éventail d’appareils de correction de la vue, lunettes et lentilles. C’est un professionnel de santé dont le métier s’apparente à celui d’un technico-commercial. Mais c’est avant tout un vendeur-conseil. Il applique les préconisations du médecin ophtalmologue. Il peut exercer en tant que salarié d’un magasin indépendant, d’une enseigne, d’un centre mutualiste, gérant, commerçant indépendant ou franchisé. Côté débouchés, le secteur recrute mais la concurrence entre les enseignes est forte et les salaires ont tendance à baisser depuis quelques années. Les opticiens indépendants ont donc tout intérêt à avoir une spécialisation (comme l’optométrie ou la contactologie).
Un opticien-lunetier salarié gagne environ 1 500 € bruts par mois en début de carrière. A son propre compte, il peut percevoir une rémunération allant de 3000 à 6 000€ par mois selon l’emplacement de sa boutique.
Quelle(s) formation(s) ?
Pour accéder au métier, il est possible de commencer par un CAP « monteur en optique lunetterie » qui permet d’exercer en tant que monteur de lunettes. Le Bac professionnel optique–lunetterie permet aux jeunes de travailler avec un opticien.
La formation la plus populaire et appropriée pour exercer en tant qu’opticien est le BTS opticien-lunetier (le BTS OL), en deux ans après le Bac. Il permet d’exercer ou ouvrir son propre commerce. Toutefois, l’admission au BTS est sélective : elle se fait sur dossier et entretien, et la filière est ouverte à certaines filières du baccalauréat (S, STI spécialité génie optique).
Il est également possible de passer des examens pour compléter sa formation, tant en en formation initiale qu’en formation continue : le DU – Diplôme Universitaire – d’optique physiologique et optométrie à l’université Paul Cézanne de Marseille; la Licence professionnelle Santé spécialité Optique professionnelle à Angers, Bures-sur-Yvette, Lille, Lyon, Toulouse, Paris Sud, St Etienne ou la licence pro Métiers de la vision de l’Optique et de la Lunetterie à la Rochelle, Montpellier…
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