
La reconversion, tout le monde en parle tellement que ça a presque l’air…facile ! Mais détrompez-vous : un projet de reconversion peut se réfléchir pendant des années, et implique de se poser les bonnes questions sans se précipiter car sinon, c’est l’échec assuré. Voici quelques conseils.
Est-ce une envie passagère ou un projet sérieux ?
Si vous ne vous sentez pas très sûr de vous, laissez passer un peu de temps permet de faire le point et de savoir si notre envie de changement est passagère ou si elle revient « au galop » régulièrement. Posez-vous alors les bonnes questions : « Ce que je veux, ce que je ne veux plus, ce que j’aime, ce que je n’aime pas… » pour trouver votre voie. Partez d’un large spectre si vous n’avez aucune idée et vous réduirez en trouvant les réponses à ces questions. Un projet de changement ne vient pas de nulle part !
– Quelles compétences avez-vous besoin de développer, et comment ?
Voyez si le métier vers lequel vous envisagez de vous orienter nécessite l’apprentissage de nouvelles compétences par rapport à celles que vous avez déjà acquis professionnellement. Et si la réponse est oui, renseignez-vous sur comment développer ces nouvelles compétences : par la formation ? Par le bénévolat ? Par des ateliers ?
– Mon projet est-il réalisable ?
Etudier la faisabilité du projet n’est pas toujours évidente. Vous devez ainsi évaluer le temps que vous pouvez mettre à profit pour votre reconversion professionnelle, les implications logistiques d’une formation (horaires, nouveaux trajets…) qui pèseront plus ou moins lourds selon si vous avez des enfants à charge. Et financièrement, êtes-vous capable d’assumer la durée et le coût d’une formation ? Pouvez-vous vous autofinancez ou avez-vous besoin d’un financement ? Et si vous financez votre projet, disposez-vous d’assez de fonds ?
– Quelle est la réalité du métier de mes rêves ?
Testez le métier auquel on aspire, quelques heures ou si possible quelques jours, est sans aucun doute la meilleure solution pour éviter l’échec. L’image que l’on se fait d’un métier est en effet parfois bien éloignée de la réalité ! Vous y découvrirez peut-être des contraintes quotidiennes ou des difficultés que vous n’aviez pas évaluées. Ou au contraire, cela vous confortera encore plus dans votre envie de changement.
– Comment vais-je pouvoir financer ma formation ?
C’est sans doute la question majeure à se poser. Il y a d’abord les frais pédagogiques mais également votre source de revenus pendant la formation. Les demandeurs d’emploi peuvent continuer à bénéficier de leur allocation (l’ARE) mais ils doivent évaluer si celle-ci peut couvrir toute la durée de la formation. Pour les salariés, le CIF peut permettre de financer une année de formation mais ils devront faire d’autres démarches si leur formation dure plus longtemps et ne pourront la faire financer au-delà de deux ans… Pendant un CIF ou une alternance, il faut également savoir la rémunération est généralement plus basse que la rémunération que touchait précédemment le salarié. Le mieux est encore de se renseigner auprès des organismes spécialistes de la reconversion.
– Quelles sont les implications pour ma famille ?
Il est nécessaire d’évaluer l’impact d’une reconversion d’une formation suivie d’un changement de profession sur la vie familiale pour la réussite de votre projet. Votre conjoint est-il disposé à assumer lui-aussi le changement d’organisation ? Et vous-même, êtes-vous prêt(e) a peut-être changer d’horaires, faire de plus longs trajets, peut-être moins voir vos enfants pendant un temps, prendre sur votre temps personnel pour travailler des cours par exemple ?
– Quelles concessions suis-je prêt-(e) à faire ?
En répondant aux questions ci-dessus, vous saurez si vous êtes prêt(e) ou non à faire certains sacrifices au nom de votre reconversion. Parfois, le moment peut également être mal choisi et reporter son projet de reconversion en faveur d’autres projets familiaux plus urgents est judicieux. Sélectionnez vos priorités afin d’éviter de vous mettre une pression trop forte.
– Quel est mon plan B ?
Avoir un plan B évite donc de justement se mettre la pression si le projet n’aboutissait pas, et permet également de rassurer l’entourage proche. Reporter son projet peut aussi constituer un « plan B » raisonnable.
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